1. En route vers les arènes (Alice, Guilhem, Kernt, Rostan et Victoria)

Un des premiers "convois" pour les arènes est mené par Jehan. Kernt, Guilhem et Rostan se retrouvent devant l'Elysium avec une nosferatu qui récupère une hache à la sortie de l'Elysium mais qui disparait aussitôt qu'elle est dans la rue - bien que Jehan la compte tout naturellement parmi vous. Alice, accompagnée de Dorian, arrive la dernière. Elle est magnifiquement vêtue, dans une lourde robe brodée d'or et d'argent, un diadème délicat et discret retenant ses blonds cheveux qu'un voile ne cache pas. Sa beauté, ainsi réhaussée, est époustouflante. Un ange tombé du ciel n'aurait pas plus de grâce... Jehan, à peine plus modeste dans sa tenue, semble ravi de la voir ainsi et, après moult compliments, la prend à son bras. Vous êtes accompagnés de quelques autres vampires armés d'épée et l'air bien moins mondain que Jehan - les combattants du groupe au cas où les lupins vous choisiraient pour casser la croûte, sans aucun doute.


Pas très loin, au détour d'une ruelle, une autre petite blonde, habillée en homme, observe la scène et ne peut s'empêcher de trouver cet attroupement, à cette heure avancée de la nuit, étrange. Mais les vampires, occupés à se mettre en ordre, ne la remarquent pas.

[Note, je vous laisse papoter si vous le souhaitez. Victoria, dis-moi ce que tu fais]

Alors que la troupe se forme, je salue mon équipier de la veille:

- Bonsoir, Kernt. Comment vont les affaires ?

J'observe les accoutrements des deux Toréadors sans mot dire, mais je suis visiblement surpris par la débauche de soieries et d'urbanité déployée pour l'occasion. Alors qu'Alice est emmenée au bras de Jehan, je m'approche de Dorian, resté seul:

- Heureux de vous revoir, mon ami. Je ne pensais pas que nous nous retrouverions pour assister à un tel... évènement.

Sans prêter attention aux regards surpris des autres vampires je m'appuie légèrement sur le bras du sire Jehan pour attirer son attention et lui souris chaleureusement.

- Sire Jehan j'aimerais faire quelque chose pour vous, depuis mon arrivée ici vous prenez grand soin de moi et j'ai l'impression que mes mots ne suffisent plus à vous exprimer toute la reconnaissance que j'ai à votre égard.

Je regarde furtivement ma robe tout en passant ma main libre dessus comme pour être sûr que je la portais bien sur moi.

- Cette robe est vraiment magnifique, merci... Je n'aurais jamais pensé porter un jour une telle tenue...

Jehan a un large sourire et chuchote quelques mots à l'oreille d'Alice.

C'est alors qu'arrive cinq hommes et femmes, habillés avec assez d'élégance.

- Ah, voici ma suite. Nous pouvons y aller !

Après avoir organisé les soldats autour du convoi, ce dernier se met en branle. Les quatre nouveaux nés se retrouvent encadrés par les plus anciens. Ce n'est que lorsque vous sortez de la ville que la nosferatu souriante - aux dents gâtées - réapparait, toute ouïe alors que vous discutez.

Je tombe un instant en arrêt devant les tenus des toréador, visiblement mis figue mi raisin, avant de répondre à guilhem :


-Bonsoir mon cher. Hé bien pour le moment tout va bien et j'espère que tout cela continuera encore un petit moment. Merci de votre sollicitude.

Puis je reporte mon attention sur la suite et les hommes en armes.

Vous avancez donc et rien ne vient perturber votre avancée, si ce n'est une tension palpable lorsque vous pénétrez dans la forêt. Vous arrivez devant l'immense bâtiment rongé par la mousse, mais encore majestueux et imposant.

Sur place, vous retrouvez .Wiloria et Astier en pleine conversation avec un troisième homme que vous ne connaissez pas, et dont le souffle régulier qui anime sa poitrine vous fait savoir qu'il ne s'agit pas d'un vampire.

En bas, sur le sable, Eleanor surveille d'un air un peu absent des acteurs qui s'entraînent et dont les voix arriveraient parfaitement nettes à vos oreilles si Jehan, d'une voix presque aussi forte, ne faisait un cours d'histoire sur les arènes - cours qui s'adresse exclusiement à Alice en apparence, mais dont tout le monde profite.

Depuis que vous avez pénétré les portes du bâtiment de pierre et que vous êtes installés sur les marches de pierre, la tension s'est sensiblement apaisée... jusqu'au moment où Eleanor, se retournant, ne lance un regard furax au blond toreador - regard que celui-ci ignore royalement

Au bout de quelques minutes, Rostan s'éloigne quelque peu du groupe, seul.

A l'arrivée du groupe Esteban prend congé de wiloria et d'astier et s'approche du groupe qui vient d'arriver.

Incapable de retenir un petit rire lorsque j'assiste a la brèche escarmouche entre la lassombra et le toréador.
Une fois calmé, je me lève paisiblement, pose mon regard à gauche puis à droite, comme si je cherchais quelque chose ou quelqu'un; puis je me m'éloigne finalement après un haussement d'épaules.

Je regarde Jehan alors qu'il parle de sa voix forte avec le plus d'attention que je peux malgré le fait que l'histoire des arènes ne me passionne guère mais sans pour autant le laisser paraître.
Après le regard furieux du chambellan je reste gênée devant la réaction de Jehan et sans oser l'interrompre dans son discours je regarde furtivement l'homme qui s'avance vers nous.

J'échange quelques mots à voix basse avec Dorian qui est à mes côtés, tandis que j'observe la tension monter entre Eleanor et Jehan, et que je regarde l'air concerné l'homme qui s'avance vers nous.

Vous voyez Astier en train de répondre à dame Wiloria :


"Non toujours rien, cela fera bientot 3 jours ..."

Jehan finit son cours assez concis pour qu'il ne soit pas ennuyeux et daigne poser regard et sourire courtois sur le nouveau-venu.

- Un nouveau visage dans le monde vampirique et je ne peux y mettre de nom dessus. Quel étrange mystère...

Cependant, d'un signe, il envoie il envoie ses goules, qui sont au nombre de 5, apporter les paniers pleins à Eleanor qui, elle, n'a pas bougé, se reconcentrant avec dignité sur les acteurs.

Je suis légèrement surpris par l'intérêt que me porte cette personne d'importance .
Milles excuses si je vous ai paru grossier, mais je n'ai pu m'empêcher de me prendre d'intérêt pour vos discours sur l'histoire de ces lieux. Je m'appelle Estebàn Merillin, ancien barde de la cour du roi de Navarre.

- Vraiment ? Voilà qui est fort intéressant ! Et si vous nous composiez une petite strophe sur cette charmante demoiselle, dit-il en souriant à Alice, ainsi nous pourrions juger de vos talents, ancien barde de la cours de Navarre.

Je reste un instant à regarder Alice, puis sortant ma flûte de son étui, je déclame à son intention

Le regard d'une femme,
La douceur et la flamme,
Qui embrase mon âme,
Qui annonce la gamme,
Du sourire et des larmes,
Symphonie qui me charme...

Puis j'enchaîne sur une douce musique de rondeau à la flûte.

Je souris amusée à Jehan puis à Esteban auquel je m'adresse une fois la musique terminée.

- voilà de charmants vers et une bien agréable musique, je serais ravie d'entendre d'autres poèmes de votre composition.

Après une gracieuse révérence dédiée à la fois à Alice et à Jehan:
J'espère être amené à vous revoir afin de vous faire part des compositions que votre beauté m'aura inspirée.

Puis, après avoir baisé la main d'Alice, je retourne m'installer afin de profiter des préparatifs du spectacle.

Après avoir échangé quelques mots avec Dorian, et salué d'un hochement de tête le barde récemment arrive, je m'approche de la scène pour écouter les acteurs qui tentent désespérément de jouer en dépit de toute l'agitation autour d'eux.

Avant qu'Esteban n'ait le temps de partir, Jehan reprend :

- Oui, ce n'est pas trop mal pour dire que c'est improvisé. Et à qui doit-on donc la douceur de votre présence en ces lieux ?

Alors que Guilhem s'approche des acteurs, ceux-ci se taisent, désespérés, d'autant plus que la plupart des non-vampires commencent, avec moult bruits, à planter le velum qui servira, sans aucun doute, au prince et à ses proches et dont l'utilité peut être mise en doute, en l'absence de soleil.

Je regarde la loge du prince se mettre en place l'air ailleurs.

Après avoir fait quelques pas alentours, je me retourne finalement vers Eleanor comme si je venais de l'apercevoir et me dirige vers elle.

- Et bien, comme je ne doute pas qu'on se retrouve à la soirée de ton domitor, vous pourrez alors nous la raconter, dit-il avec un fin sourire.

Rien ne se passe de particulier, les convois arrivent peu à peu et se nouent quelques conversations privées.

[petite pause dans le fil général pour le début des discussions personnelles...]

Sorti de nulle part, Stoïan s'approche d'Alice.

à - Tiens, tout le monde est de sortie, ce soir ?