Ancillas - Tolosa, juillet 1000

Nous sommes le 15 juillet 1000.

La date de "fin du monde" est passée et rien n'est advenu, depuis six mois les choses ont repris leur cours normal : les humains se calfeutrent à l'heure où les vampires sortent, ce qui ne les empêche pas de servir de garde-manger : tout va bien.

Rien n'a vraiment changé dans le compté de Tolosa pour les vampires, si ce n'est que Dame Eleanor a été élue à la fin de l'année précédente primogène Lasombra, sans grande surprise. Celui qui a repris son rôle de chambellan est l'ancien chambellan de la ville de Venise, aussi les animations ont-elles changées. Les mystères ont été remplacés par des scènes d'improvisation totale, où d'un divertissement à l'autre vous retrouvez des personnages amusants, légers autant que grinçants, affublés de masques grotesques.

C'est ce nouveau chambellan, un jeune toréador du nom de Pietro, nouveau partenaire de jeux de Jehan de Montauban, qui a organisé la soirée à laquelle vous êtes en train de profiter. Rarement la cours du Prince Lugan a été aussi faste : des roses d'un rouge sombre ont été tressées aux candélabres noirs, des tentures plus vives, plus éclairées égaient les murs, des encens font courir de riches senteurs qui vous enveloppent en cette chaude soirée d'été.

Des chants, des scènes, des calices au goût subtil font de cette soirée une soirée raffinée, comme il s'en est rarement vu à l'Elysium. La salle est presque aussi remplie que lors du procès de dame Clara de la Mancha, beaucoup ont été invités pour cette nuit qui s'annonce particulière.

Pourtant, il ne s'agit que du passage de Nouveaux-nés à Ancillas de cinq jeunes vampires. Cette cérémonie passe en général pratiquement inaperçue, il ne s'agit que de formalités qui se fait sous l'oeil plus ou moins indulgent des Primogènes. Cette fois-ci, pourtant, l'ambiance est électrique : ce n'est pas pour rien que le Prince a fait venir tant de convives. Il y a même des représentants des comptés alentour : celui de Carcassonne, de Béziers, de Narbonne. C'est une grande partie de l'occitanie qui est là. Dame Esclarmonde, qui en tant qu'ambassadrice connait tout ce beau monde, virevolte d'un groupe à l'autre, mais c'est vers sa pupille, Alice, que les regards convergent.

Il faut dire que cette jeune vampire, d'une grande beauté au naturel, a, sous les couleurs de sa robe et de ses bijoux, un éclat qui rendrait la lune jalouse.

Et puis des rumeurs courent... On dit que le prince l'aime beaucoup... Et, depuis la mort de sa favorite Elena, on ne lui connait pas de maitresse officielle. Pourtant, plusieurs aimeraient prendre sa place, dont Eleanor... Mais on ne sait trop bien que les avances de la brune ont été toujours refusées... Est-ce pour la blonde Alice que cette soirée est si somptueuse ?

On attend encore Rosamund, devant le nom de laquelle on ne met jamais "dame", primogène Gangrel, et son pupille, Melkan qui lui aussi doit changer de statut cette nuit. Il a réussi - lui, si jeune pourtant - à établir un lien avec les Lupins, participant activement à l'application du pacte pluri-séculaire. Comme Rosamund est son mentor, on attend son serment avec impatience : sera-t-il aussi insolent que celui de la puissante primogène ?

Il y a aussi Seracena, l'infant de Thomas, le primogène Nosferatu. Cette infant aussi s'est fait sa place, en œuvrant activement pour son clan, et pour le compté. Bien sûr, elle s'est faite discrète, et mille rumeurs courent sur les services qu'elle a pu rendre... Mais nulle preuve pour les fonder. Et c'est sûrement pour cela qu'elle se doit d'être si tôt promue au statut d'Ancilla.

Les deux autres à quitter le giron de leur Sire sont plus insignifiants. Ils viennent du compté, quelque part en campagne, infants de Prince de bourgades insignifiantes, personne ne s'en soucie.

Comme il en est en général des Nouveaux-nés.

Enfin, les gangrels font leur entrée. Ils ont tous les deux presque fait des efforts : Rosamund ne sent pas l'humus, et Melkan a un pourpoint neuf.

Bientôt, bientôt la cérémonie va commencer, et on va savoir pourquoi tant de faste...

Je marche bien droit, n'hésitant pas à croiser les regards des autres et les soutenant de mon mieux. Après tout sans l'accord avec les Lupins et le maintien de ces derniers en partie grâce à moi, certains ici n'auraient pu venir.

Je tente d'accrocher rapidement le regard d'Alice et de lui faire un petit sourire. je suis heureux qu'elle soit là, ça me rassure d'avoir une amie là où je sais les rivaux et les ennemis nombreux.

Me tenant un peu derrière Rosamund, je vérifie machinalement ma tenue. Je garde la bouche fermée, le temps n'est pas encore venu.

Je papillonne aux côtés de mon mentor prêtant l'attention nécessaire à chacune des personnes saluées sans en faire trop, m'extasiant à chaque moment de liberté de la beauté de la salle savourant aussi bien les odeurs que la vision qui me sont offertes en ce soir, il est vrai cependant que tout cela étaye ma curiosité jusqu'à présent il ne m'avait pas semblé voir des cérémonies de passage aussi richement étoffées que ce fut par le public présent que par la décoration.
Serait-ce un geste affectueux du sire Jehan ?

Alors que je cherche ce dernier du regard j'en viens à croiser celui de Melkan, un sourire radieux illumine mon visage j'esquisse un geste discret de la main pour le saluer. Sa présence m'aide à prendre plus d'assurance en vue de ce qui nous attends tous deux, j'hésite à le rejoindre mais sachant que je vis les derniers instant de ma relation mentor-pupille avec la primogène toréador je remets cette envie à plus tard.

Ce sourire d'Alice me rassure et me réconforte alors que je viens d'entrer dans l'arène. Je passe du sacrifié au gladiateur, prêt au combat, à la joute et à vendre ma peau tout en respectant les us et coutumes des lieux.

J'attends de voir ce que Rosamund va dire et faire, pour caler mon attitude sur la sienne. Elle est ma Sire, mon mentor et celle grâce à qui je suis ici. Je ne parle à personne, s'ils veulent une brute épaisse proche des loups ils vont l'avoir. Je ne peux réprimer un sourire mental et un brin carnassier. Je pense aussi à une autre, loin, si loin désormais mais qui m'a tant apporté et qui est en partie responsable de ce que je suis désormais et de ce que je vais devenir après cette soirée.

Malgré le peu d'attrait que j'ai pour les fêtes, je ne peux que félicité la décoration de celle ci, ce toréador, malgré le fait qu'il a des atomes crochus avec Jehan, est une personne rafraichissante. Mais je n'ai aucun doute sur le fait que son gout ait été dopé par la demande express du Prince Lugan, et pour cause, Alice passe Ancilla. Mais ce n'est pas de la jalousie ou même de l'envie qu'il y a en moi, du moins pas dans cet esprit là. Car mon frère lui, depuis qu'il a entendu parlé de cette soirée, ne passe son temps qu'à ruminer à grogner et à se plaindre. Une colère qu'il fut difficile à controler mais pas impossible de toutes facon j'avais prévenu Abalais, si je sentais que mon frère prenait l'ascendant : S'il vous plait, faites moi mettre dehors discrètement.

Rien que d'avoir écouter cela, Reitsa s'était calmé ... allez savoir pourquoi ... Enfin si je savais très bien pourquoi en fait. Cette fête rassemblait de nombreuses personnalités, et se faire virer comme un mal propre risquait de ruiner ses chances de s'attirer des faveurs de ceux ci à l'avenir. Je commencais presque à savoir comment maitriser ses pulsions quand cela était plus que nécessaire. Presque ? Oui presque parce que son calme ne fut pas acheté sans condition ... et quelle condition ...

Alors que tous étaient en train de papillonner j'étais allé voir Jehan, la tête fuyant son regard tout d'abord, comme un enfant à qui on forcait la main. C'était un peu le cas mais Reitsa n'avait pas tord, il fallait bien que je m'accommode de personnes comme lui, d'autant plus qu'il avait le respect de Sire Hugue. Alors qu'il fut seul, je me suis mis en face de lui avant de capter son regard, pris une grande inspiration avant de lui dire :

"Sire Jehan, je suis désolé de vous déranger, mais je souhaiterais m'excuser des possibles piques que j'ai pu avoir à votre égard lors de notre première rencontre. La colère et la fierté mal placée sont des choses difficiles à controler, surtout pour une personne ayant pris conscience de pouvoirs grisant que le destin a jugé bon de lui confier. La bétise n'excuse rien, bien entendu, mais ma volonté de m'excuser, elle est bien présente"

Je m'incline légèrement alors que je souffrais intérieurement. Non pas de la honte, cela ne m'avait pas fait peur, mais plutot cette fierté mal placée qui avait été réveillé suite à mon étreinte. Les lecons de Sire Hugues avaient mis du temps à faire leur chemin, mais la conclusion était là, si un pas en avant devait être fait, ce devait être le miens avant tout.

La réponse de Sire Jehan reçut, d'une manière ou d'une autre, je décidais donc de profiter de la soirée pour revoir les quelques compagnons que je n'avais guère vu depuis lors mais surtout j'attendais l'arrivée de Sire Melkan. Cet homme avec qui je partageais, semble-t-il, quelques points communs idéologiques. Et même si nous n'avions pas eu l'occasion de nous croiser souvent suite à notre mission, je n'en restais pas moins fier de le voir atteindre le statut d'Ancilla. Lorsqu'il entra, je lui fis un signe de tête approbateur, le saluant par la même occasion afin de lui montrer tout mon soutien dans cette épreuve protocolaire surement stressante.

Jehan semble surpris des excuses d'Astier, mais il les accueille d'un hochement de tête silencieux, ce qui de sa part doit être une marque de respect. Avant que le jeune vampire ne le quitte cependant, il se ravise cependant :

- C'est bien, jeune homme. Tu grandis.

C'est dit sans mépris, sans condescendance, simplement. Cela dit, il rejoint Alice, retrouvant l'exubérance qui lui est propre :

- Aliiiiiice ! Tu es magnifique ! Telle une fleur de printemps, tu t'épanouis chaque nuit d'avantage, tes pétales sont d'une élégance toujours plus raffinée.

L'exclamation n'est pas passée inaperçue, finissant de faire converger les regards vers Alice. Le Prince lui-même intervient, se levant pour arriver près des deux toréadors.

- Il faut admettre que sa beauté fait pâlir les lumières-même de la salle.

Il pose délicatement ses lèvres sur la main de la délicate jeune femme lui lançant un regard des plus éloquents.

Des rumeurs, aussitôt, parcourent la salle... mais elles se tairont bien vite lorsque Alice ouvrira la bouche pour répondre.


Rosamund voyant Melkan accueilli par le sourire de la belle Alice et par Astier, lui donne une tape sur l'épaule avant de rejoindre Sapho et Alix en grande discussion avec Hugues et Abalais.

Je m'avance pour aller saluer Messire Astier après avoir regardé où allait Dame Rosamund. Joie sincère de retrouver un compagnon d'aventures et d'infortune. Je ne parle pas trop fort

"Heureux de vous revoir Messire. Cela faisait trop longtemps que je n'avais de vos nouvelles."

"Malheureusement, j'ai bien du mal à me faire une place, je l'avoue. Je fais quelques missions pour Dame Abalais et Dame Esclarmonde, je prends lecon auprès de Sir Hugues et Dame Wiloria. Une vie d'étude et de devoir, on pourrait même dire une vie d'écuyer"

Un petit sourire était né sur mon visage alors que la dernière phrase sortait de ma bouche. Montrant que ce statut n'était pas plus dérangeant que cela.

"Mais qui sait, la rédemption est un chemin différent pour chacun, le miens est juste plus long"

- En voilà une présomption.

Ma voix n'est pas très haute car je ne suis qu'à quelques pas. Si certains dans l'assistance ont peut-être déjà les yeux sur moi, ce n'est que maintenant que vous vous apercevez de ma présence.

D'un geste maintenant habituelle, j'ôte la capuche de mon lourd manteau qui pour l'occasion a été soigneusement lavé. Je ne l'enlève pas pour l'instant, cachant encore mes habits de cérémonie, si tant est qu'il y en ait.

Mon regard est cordial envers mes anciens "compagnons", bien que j'ai encore du mal à me retenir de les juger pour ce qu'ils ont fait.

- Ne soyez pas si sévère envers vous-même sire Astier, bien d'autres s'en chargeront déjà pour vous.

Je me déplace encore un peu, saluant Melkan à mi-voix, avant d'aller vers cette jeune fille dont j'ignore presque tout.

- Ma Dame...

Je me tourne vers l'éclat de voix qui m'est devenue si familier et m'amuse à mimer la surprise devant un tel émoi. J'accueille les propos du sire Jehan avec un sourire doux, de tels compliments à force d'être entendus en perdent leurs valeurs mais l'affection que je lui porte permet à mon sourire de ne jamais tarir. Mais la réelle surprise me vient avec la venue du prince à nos côtés, je reste un moment interdite soutenant le regard de ce dernier avec une passion difficile à cacher. Finalement je m'incline lors du baise-main un sourire flatté sur le visage, alors que je me relève avec la grâce dont j'ai à présent le devoir de faire preuve je pose à nouveau mon regard sur le monarque prête à répliquer.

- Vos paroles me comblent de joie seigneur mais je ne puis hélas que m'effacer devant la splendeur apportée à cette salle en cette nuitée.

J'ai un sourire malicieux qui ne fait que rehausser ma beauté enfantine, je prends une courte pause pour m'offrir une vue large de la pièce en question avant de reprendre.

- Vraiment il me faut féliciter l'instigateur d'une telle somptuosité, j'ai rarement vu un décor aussi harmonieux.

Je pose à nouveau mon regard sur le prince avec un air légèrement contrit, il m'est désagréable de ne pouvoir exprimer ce qui me tient à cœur avec mes mots aussi je tente de le faire passer par mon regard et d'un geste qui pourrait passer pour anodin je triture brièvement mon collier.

Les gestes, les regards d'Alice ne passent pas inaperçus, ni son compliment auprès de Pietro qui, de loin, la salue. L'arrivée de Ramire, nouveau-né* Malkhavian, infant d'Alix, la primogène, surprend quelque peu Jehan, et sans doute le Prince qui, cependant, fidèle à lui-même, n'en marque rien, accueillant le jeune vampire d'un sourire indulgent. Il a cependant brisé l'instant, et si le Prince reste toujours la source de la plupart des regards, les conversations reprennent bon train.

- Alice, je suppose que vous connaissez déjà Ramire. Un "jeune" Malkhavian très... prometteur.

Toujours cette façon bien à lui de laisser paraître qu'il sait plus qu'il ne dit, et toujours cette façon à lui d'être sarcastique même dans les phrases les plus anodines.

Spoiler:

Je regarde le dénommé Ramire avec un sourire chaleureux et c'est avec un air quelque peu embarrassé que je réponds à Jehan.

- Je dois hélas avouer ne pas connaître le sire Ramire.

Je me tourne vers ce dernier qui m'a abordé répondant avec douceur à ses salutations.

- Il me faut remédier à cela, je suis ravie de vous rencontrer sire Ramire.

Je tends machinalement ma main vers le jeune Malkhavian comme le qualifie Jehan.

Alors qu'elle salue Ramire, je me place aux cotés de lui et salue amicalement Alice. Elle avait tellement semblé absorbé par l'observation que je n'avais osé la déranger plus tot. J'avais pu observer, lors de quelques missions pour dame Esclarmonde, le regard enfantin de la jeune Toreador ... quoique bientot plus si jeune que cela car elle allait devenir un Ancilla. Une drole d'équipe que nous avions, mine de rien. Elle la jeune pétillante et moi le protocolaire. Un mélange quelque peu atypique mais qui n'empêchait pas de faire des résultats satisfaisant après tout.

"Dame Alice, c'est toujours un plaisir de vous revoir"

Je ponctue cela d'une inclinaison légèrement accentuée, presque calqué de nos missions, comme pour la considérer comme, aujourd'hui, une princesse. Cela dans le but de faire un petit décalage humoristique avec le visage qu'elle me connait lors de nos voyages car oui, elle m'a déjà vu jongler et conter des histoires comme certains saltimbanque ambulant

Alors que je salue le sire Ramire je remarque l'arrivée du sire Astier à ses côtés, je lui adresse un beau sourire ravie de le revoir me remémorant au passage tous ces moments qui me sortaient de ma routine qui s'était bien vite installée.
Je réponds à ses salutations d'une légère révérence le regard amusé sur ce dernier.

- C'est un plaisir partagé sire Astier, je suis contente de compter si nombreux les visages amicaux en cette soirée.

Je m'avance donc vers le petit groupe où se trouve Alice, je salue respectueusement les hautes personnalités qui l'entourent, et attend qu'Alice ait fini de parler pour me rapprocher doucement d'elle. j'en profite pour dire bonjour à Ramire que je n'ai pas vu depuis un moment et dont la vision de la vie m'avait paru intéressante. Je ne cherche pas à interrompre les conversations, juste me montrer poli et respectueux de tous même si j'ignore toutes les subtilités des salutations et manières de salon.

A ce moment de la conversation, vous vous rendez compte que Jehan et le Prince ont quitté votre cercle sans que vous vous en rendiez compte, happés sans doute par d'autres personnes qui ont eu l’obligeance de les saluer, elles.

Cependant, leur place n'est pas tout à fait libre. Là où était le prince, est maintenant son bouffon, au chapeau bleu.

Fekla.

Elle vous observe, attendrie, comme une mère poule regarderait ses poussins jouer.

Voyant Fekla, mon impression décontracté et amicale change subitement. Sa présence me dérange et c'est très voyant. A chaque fois que je la regarde j'ai l'impression de revoir cette scène ... Je décide donc de me placer de manière à lui faire dos. Je n'ai pas envie de gacher la fête d'Alice et Melkan, je ne ferai donc pas de scandale. Patience et préparation, je dois me souvenir de ces mots, patience et préparation.

Je me rends compte quasiment immédiatement de l'arrivée de Fekla parmi nous, mais sachant la société caïnite à l'affut du moindre comportement atypique c'est avec un certain effort que je réponds au sire Astier comme si de rien n'était.

- Seul le sire Ramire m'est encore inconnu à cette heure, bien que j'en apprenne davantage à chacune de vos présentations mais vous me direz le contraire aurait été bien étrange.

Je me tourne vers Melkan posant amicalement ma main sur son bras.

- Je suis heureuse de célébrer cet évènement avec vous. (me tournant vers tous les trois, n'adressant aucun regard à Fekla) Énoncer mon serment devant tant de personnalités m'effraie quelque peu, je regrette de ne pas être allée quérir vos avis avant cette soirée, et si les dires à votre sujet s'avèrent vrais sire Ramire je me vois privée de précieux conseils.

à ce moment je mime de découvrir Fekla et lui adresse un signe de tête respectueux en guise de salutation accompagné d'un sourire qui se veut chaleureux.

Je mets ma main sur celle d’Alice en lui offrant mon plus beau et sincère sourire.

"Je ne pouvais rêver mieux que vous pour partager ce moment. Quant à vous aider pour votre discours, votre esprit affûté a fait des merveilles je n'en doute pas. J'imagine déjà la foule fascinée vous écoutant et vous regardant"

Je me tourne alors rapidement vers Fekla, et la salue avec un visage le plus lisse possible

Alice a écrit:

- Je suis heureuse de célébrer cet évènement avec vous. (me tournant vers tous les trois, n'adressant aucun regard à Fekla) Énoncer mon serment devant tant de personnalités m'effraie quelque peu, je regrette de ne pas être allée quérir vos avis avant cette soirée, et si les dires à votre sujet s'avèrent vrais sire Ramire je me vois privée de précieux conseils.

Melkan a écrit:

"Je ne pouvais rêver mieux que vous pour partager ce moment. Quant à vous aider pour votre discours, votre esprit affûté a fait des merveilles je n'en doute pas. J'imagine déjà la foule fascinée vous écoutant et vous regardant"

Enchainant presque au moment où il termine sa phrase

"Et puis votre spontanéité à toujours donné une petite touche charmante à vos discours. Ne nous gachez pas un tel plaisir, dame Alice"

Je réponds un sourire amusé éclairant mon visage au sire Astier.

- Justement un tel serment manque cruellement de spontanéité.

Je pose une main rassurante sur l'épaule de la jeune Toréador avant de croiser son regard.

"Quoiqu'il en soit, soyez naturelle. Ce n'est pas si différent que nos missions habituelles et là il n'y a pas de traquenard rhétoriques ou des regards malveillants. Sachez que je vous soutiens de tout mon coeur"

Je lance un regard à Melkan

"Il en va de même pour vous ... mais je ne poserais pas ma main sur votre épaule, votre stature nécessiterai que je dispose d'un escabeau, cher grand ami"

Une tentative de les détendre autant que faire ce peu, si ca marche, même un peu, ca sera déjà ca de pris