-5- Premier réveil à Tolosa

Tandis que sur la ville le soleil cache ses derniers rayons aux yeux des hommes, sous le capitole s'éveillent les vampires. Le sommeil fut sans rêve, chape de plomb sur la conscience, et rien de plus. Comme d'habitude, votre corps est revenu au même état que lors du réveil précédent : cheveux bien coiffés, ongles propres : rien n'a poussé, rien qui ne s'était cassé n'a pas été réparé, hors les blessures profondes.

La Bête réclame son dû, mais cette faim est contrôlable encore, ce n'est rien de plus qu'un appel désagréable, même pas douloureux.

Aujourd'hui vous saurez enfin si le Prince vous a accordé sa permission. Aujourd'hui vous saurez si le Prince vous laissera faire ce que vous êtes venus faire dans cette ville aux couleurs chaudes...

Au bout de quelques secondes, il y a du bruit dans les couloirs : des pas feutrés, des pas un peu plus lourds, plus martiaux. Dans la pièce (pour ceux qui y vont directement, vous retrouvez : , , et .

(Si vous faîtes quelque chose de particulier, dîtes-le moi)

Après avoir poliment mais brièvement salué les occupants de la pièce, Rostan avise un siège proche et y prend place.

Je salue tous les vampires déjà présents d'un signe de tête, puis m'assieds. Laissant mon chat se balader dans la pièce.

Quelques minutes plus tard apparaît Clara de la Mancha, dans une tenue des plus seyantes, mettant en valeur ses formes harmonieuses.

Entrant dans la pièce je salue tout le monde en affichant tout de meme un regard perplexe à Alberte, le faisant disparaitre presque aussitot pour m'assoir.

Elle te répond en ayant l'air plus étonnée que toi encore :

- Quelque chose ne va pas, Sire Astier ? demande-t-elle.

"En fait, je me posais une question : Est ce que les vampires peuvent rêver ?"

C'est Clara de la Mancha qui répond :



- Bien sûr que non, sauf les fous hantés qui font des cauchemars...


Alberte ajoute :



- Vous avez rêvé de moi, Sire Astier ? demande-t-elle avec un sourire flatté qu'elle a dû mal à réprimer.

Traversant la salle en coup de vent, Stoïan salue d'un signe de tête rapide tous ceux dans sa trajectoire, pour se diriger vers la sortie.

Sur le chemin il rencontre Abalais, le prefet :



- Où allez-vous, Sire Stoïan ? Ne désirez-vous avoir la réponse du Prince concernant votre séjour ici ?

Coraline a écrit:

- Vous avez rêvé de moi, Sire Astier ? demande-t-elle avec un sourire flatté qu'elle a dû mal à réprimer.

"En effet, j'ai rêvé de vous, c'était ... quelque peu troublant, je l'avoue" dis je avec un sourire quelque peu amusé

Coraline a écrit:

Sur le chemin il rencontre Abalais, le prefet :



- Où allez-vous, Sire Stoïan ? Ne désirez-vous avoir la réponse du Prince concernant votre séjour ici ?

Stoäin baisse les yeux et semble découvrir le préfet.

Je dois m'occuper des miens. Je reviendrais ensuite.

à :stoïan:

- Pardonnez-moi, sire Stoïan, mais je ne crois pas que quelque chose puisse être plus important pour vous que la réponse du Prince... Si vous voulez partir, vous le pouvez, dit-elle en s'écartant de ton chemin, mais je ne crois pas qu'il apprécierait beaucoup que vous manquiez quand il vous réclame auprès de lui...

à

- Ah ?, dit-elle en recoiffant une mèche de ses cheveux.

à

- Tout cela est mignon mais De la Mancha a raison : les vampires ne rêvent pas...

"Hum alors ca a du être le sang du viking que j'ai bu qui m'a fait avoir des hallucination. Les vampires peuvent ils résister à ne pas s'endormir quand le jour se lève ?"

Mathilde entre à son tour, discrètement, dans la salle, vêtue différemment de la veille. Elle affiche un joli sourire qu'elle destine à tout un chacun.

à Alors, qu'il fasse vite ! Ah, ces gadgos et leurs salamalecs...

entre dans la pièce, silencieux, à son habitude.

Le prefet pince des lèvres et dit d'une voix forte :



- Eh bien soit, allons-y !

Tandis que répond à

- Il est possible pour certains vampires d'agir pendant le jour, mais cela demande un immense effort de volonté. S'il peut être réveillé par quelque chose, il arrive dificilement à se lever de lui-même... Et non, un mauvais sang ne donne pas d'hallucinations.

Je me lève pour suivre le préfet alors que je réponds à Rosamund

"Notre esprit reste pour le moins humain et peut néanmoins être troublé par des hallucinations ou simplement par la fatigue, non ?"

prend la parole, de sa voix grave, aux accents rocailleux du désert :

- Notre sommeil est sans doute la chose qui nous éloigne le plus de l'être humain... Ca, et le mensonge, la méfiance, qui sont la base de toutes relations vampiriques.

se met à rire :

- Eh bien ? Voilà de sages conseils donnés à un frrrais nouveau-né... Continuez comme ça et sans nul doute qu'il incarnerrra à la perrrfection la malédiction de Caïn...

"Oui enfin le frrrais nouveau né a néanmoins compris les règles de base de notre société, respecter ses ainés, respecter le princes et surtout la diablerie est prohibée. C'est bien cela n'est ce pas dame De la Mancha ?"

Rostan se lève sans mot dire et le sourire aux lèvres, et suit le préfet.

répond avec un grand sourire, se levant à son tour :

- Exactement !

Elle semble rire intérieurement, tandis que Hamed, imperturbable, la suit.

Sans mot dire, Mathilde suit également le Préfet, l'air serein.

Abalais vous mène à travers les couloirs, comme la veille au soir, mais cette fois les couloirs sont illuminés par de grandes torches au crépitement à la foix joyeux et effrayant, car dangereux.

Devant une grande porte noire, la veille ouverte, ce soir fermée, sont deux gardes en armure, qui saluent le Préfet et ouvrent la porte en annonçant sa venue. Ils vous regardent passer, impassibles... Mais vous ne pouvez vous emêcher de sentir leur odeur d'humain sous leur armure, une odeur de sang dans les veines et de transpiration sur la peau, une odeur qui fait gronder un peu la Bête qui n'a pas eu son dû ce matin.

Vous entrez alors dans une grande pièce, la même dont vous n'aviez pu voir son étendue dans l'obscurité. Là, elle est éclairée par des dizaines de flambeaux en forme de mains de femmes dont la manche fait une stalactite de bronze. Richement décorée de teintures et de panneaux de bois représentant des scènes de tournois et de fêtes, la salle a un côté festif, même si pour l'instant elle est vide, et n'accueille comme musique que l'écho de vos pas.

Au bout de la pièce, se trouve un trône de bois noir. Sur le trône, un homme à l'allure jeune, mais au regard bienveillant. Il vous sourit à demi, tandis que le Fléau, debout à ses côtés, lui murmure quelque chose. D'un geste de la main, il vous invite à vous avancer, et vous voyez davantage ses traits gracieux, ses cheveux d'ébène lui arrivant sur la nuque selon une mode sûrement ancienne. Tout dans sa tenue respire la décontraction et l'amabilité. Il semble même géné par le trône immense sur lequel il est assis, trône d'ébène au dossier très haut, décoré d'entrelacs de roses et de ténèbres.



Abalais vous délaisse pour se poster de l'autre côté du trône du Prince, qu'elle salue bien bas. Il vous regarde avec bienveillance. Il vous dit, d'une voix grave :

- Bienvenue chez moi, jeunes et moins jeunes vampires. Je suis le Prince Lugan de Tolosa, mais appelez-moi simplement Lugan. Il est bien rare de voir autant de vampires arriver sur ses terres en même temps, et des vampires de lignées si prestigieuses, dit-il en vous regardant à tour de rôle. Sans parler, ajoute-t-il en regardant les plus anciens d'entre vous, de ceux sont les explois sont déjà connus... Isidora m'a narré vos explois concernant les navires venus du nord, et je ne peux que vous remercier de votre participation. Bien sûr, cela m'encourage fortement à accéder à vos requêtes, même si, mallheureusement, je ne pourrai accepter les mêmes permissions pour tout le monde - cela serait préjudiciable pour notre discretion, mais aussi pour le bien-être de la population, vous devez le comprendre...

Il marque une pause, marquant un air de regret sur son visage juvénile. Puis il ajoute avec un sourire.

- Mais avant, j'aimerai qu'on me présente à vous...

Abalais énumère vos noms un par un,allant de l'extrèmité droite à la gauche de la ligne que vous avez naturellement formée. Le Prince fronce alors les sourcils, et se tourne vers le Fléau :

- Vous m'aviez dit que Pierre de Lune et son Infant étaient partis après s'être vaillement battu contre les vikkings parce que Aelis avait été grièvement blessée et qu'ils étaient partis le temps qu'elle puisse se régénérer, mais qu'en est-il de Père Anselme ? N'était-il pas avec vous à votre retour ?

Le fléau répond :

- Si.

Il se tourne alors vers son préfet

- Abalais...

Il n'a aps le temps de formuler sa requête qu'elle s'incline :

- J'y vais, Lugan.

De son pas martial, elle quitte la pièce.

- En attendant qu'elle revienne, je peux vous dire dès maintenant que, au vu de votre mérite, j'ai décidé de vous accorder hospitalité sur mes terres, mais pour des durées variables selon vos objectifs, et avec des restrictions de nourriture, pour que cette vague d'arrivée que vous formez ne se ressentent pas trop au niveau des habitants. Mais c'est Abalais qui a noté tout cela sur son écritoire, et elle est partie avec... Elle est parfois tête de linotte, mais il ne faut pas lui dire, elle s'énerve rapidement, dit-il en riant, pour tenter de détendre l'atmosphère.

[je vous laisse réagir su vous le souhaitez avant de continuer... Si vous en souhaitez pas réagir, dîtes-le en hrp ou ici ^^]

Comme on me l'avait appris, je salue humblement le prince écoutant ce qu'il avait à dire jusqu'à ce qu'il tente de détendre l'atmosphère. Un petit sourire ne put s'empêcher de s'afficher sur mon visage quand il qualifia la préfet plus froid que l'hiver d'un sobriquet enfantin.