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 08 - Rites funéraires du Moyen age

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Astier

Astier


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Date d'inscription : 07/06/2009

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MessageSujet: 08 - Rites funéraires du Moyen age   08 - Rites funéraires du Moyen age Icon_minitimeVen 22 Jan - 16:54

Le bas peuple :

Evolution naturelle des nécropoles des Romains, les cimetières du moyen age sont souvent des labyrinthes de tombe organisées de manière plus ou moins efficaces par le ou les fossoyeurs. Alors que la noblesse possèdent des mausolées d'une grande taille, pouvant accueillir des dizaines de cercueil de grande taille, la plupart du bas peuple se fait enterrer dans la terre à même la terre, enveloppé dans un linceul (le bois n'étant pas encore utilisé comme cercueil). Les pierres tombales, n'était que la plupart du temps des rochers entreposés là pour éviter que le fossoyeur ne creuse deux fois au même endroit. Selon la religion ou la richesse de la personne, le nom du défunt étaient écris sur des planche de bois ou gravé sur la plus grosse pierre tombale. Quand le cadavre était inconnu, on lui creusait une tombe sans nom plutot que le mettre dans les fosses communes qui n'apparurent qu'après.

Le haut peuple :

Dès 816 cependant, le pape Léon III établit la règle selon laquelle les défunts, qui n'avaient pas manifesté d'autre choix, devraient être ensevelis dans le tombeau de leurs ancêtres, comme le demandèrent les patriarches Abraham, Isaac, Jacob et Joseph. Du point de anthropologique, on relève «l'importance accordée au retour à la terre-mère et à l'inhumation auprès des ancêtres comme s'il importait que l'après-mort prolonge la vie vécue dans un monde connu. On souhaite retrouver ses proches dans la tombe, comme si leur présence apportait un sentiment de sécurité et de réconfort. Des moralistes évoquent des résurrections temporaires, des écrits de médecins signalent que certains corps continuent à bouger sur la table d'embaumement et, dans la tombe, des cadavres saignent en présence de leur meurtrier. Le corps mort garde donc une valeur symbolique puissante et il apparaît indispensable de le ramener, même de loin, pour l'inhumer près de ses proches

Au plan politique, en constituant des nécropoles, les princes adoptent le modèle royal, ils créent leur propre «Saint-Denis» non seulement pour honorer leur mémoire, mais aussi afin d'assurer la continuité de leur dynastie et d'asseoir leur pouvoir sur le prestige de leur sang. Les lieux de leur sépulture sont situés souvent au coeur de leurs principautés dans leurs capitales, soit dans la cathédrale, dans une église collégiale ou abbatiale, dans une Sainte Chapelle ou dans des monastères d'ordres dits aristocratiques comme les Célestins ou les Chartreux, rarement dans les églises des ordres mendiants où repose les membres de la moyenne et petite noblesse, les marchands et les artisans.


La bonne mort Chrétienne

La mort, désordre par excellence du point de vue physique (intégrité et pureté du corps exposé à la corruption) et du point de vue social (continuité du pouvoir et patrimoine menacés), doit être contrôlée. Or, en dépit des guerres, la majorité des princes meurent dans leur lit. Ils doivent se soumettre aux étapes de la bonne mort prescrites par l'Église: l'endurance de leurs souffrances avec patience, la rédaction de leur testament et la réception des derniers sacrements. Après la mort suivent l'annonce du décès, la toilette funèbre et l'exposition publique. « Le corps est l'objet de tous les égards. Il est tout d'abord exposé publiquement, le visage à découvert: chacun peut constater la réalité de la mort, authentifier le défunt et lui rendre un dernier hommage. Il est ensuite éviscéré, salé et parfumé avant d'être exposé dans un cercueil de plomb. On tente ainsi de retarder la putréfaction du cadavre, de le conserver , certes de manière éphémère, dans son intégrité. Il faut surtout éviter toute odeur désagréable, signe de la corruption des âmes. Puis, pendant plusieurs jours se déroule la veillée funèbre, souvent dans une église ou une chapelle castrale, parfois dans une salle de deuil. Les clercs prient continuellement pour le salut du défunt alors que les visiteurs viennent se recueillir devant sa dépouille. Le poêle et le luminaire soulignent déjà le statut du prince. Sa dernière entrée le manifeste avec davantage d'ostentation.
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