L'Elysium

En entrant...

Citation :

L'Elysium de Tolosa se trouve sous le Capitole, là où se prennent la plupart des décisions de la ville, le jour.

La porte d'entrée se situe dans le donjon



Deux hommes en pourpoint brun à la mine patibulaire semble guetter l'entrée, et ne laissent passer que ceux qui affichent crocs blancs. A tous, ils rappellent les règles :

"Bienvenue dans la demeure du Prince Lugan de Toulouse, compte noir.En sa demeure, il est interdit de porter les armes. Il est aussi interdit d'utiliser vos dons obscurs, quels qu'ils soient et quelle qu'en soit la raison et la nécessité, sous peine de mort.
Il vous est interdit de vous nourrir ou de dormir sur les terres du Prince sans son autorisation, sous peine de mort.
Il est aussi interdit de révéler sa vraie nature, sous peine de mort.
Sachez que ces lois, qui sont celles de Caïn et tous ceux qui respectent son ordre, s'appliquent à vous et à vos Infants encore nouveaux-nés."

Cela dit, ils vous laissent entrer dans un corridor où vous êtes accueillis par un autre homme à l'air plus robuste encore que les deux autres. Il vous mène dans une pièce où vous déposez voa armes. Une jeune femme marque sur un registre votre nom, votre clan et les affaires laissées dans cette pièce....

La salle du trône

Citation :

Devant une grande porte noire, la veille ouverte, ce soir fermée, sont deux gardes en armure, qui saluent le Préfet et ouvrent la porte en annonçant sa venue. Ils vous regardent passer, impassibles... Mais vous ne pouvez vous emêcher de sentir leur odeur d'humain sous leur armure, une odeur de sang dans les veines et de transpiration sur la peau, une odeur qui fait gronder un peu la Bête qui n'a pas eu son dû ce matin.

Vous entrez alors dans une grande pièce, la même dont vous n'aviez pu voir son étendue dans l'obscurité. Là, elle est éclairée par des dizaines de flambeaux en forme de mains de femmes dont la manche fait une stalactite de bronze. Richement décorée de teintures et de panneaux de bois représentant des scènes de tournois et de fêtes, la salle a un côté festif, même si pour l'instant elle est vide, et n'accueille comme musique que l'écho de vos pas.



Au bout de la pièce, se trouve un trône de bois noir. Sur le trône, un homme à l'allure jeune, mais au regard bienveillant. Il vous sourit à demi, tandis que le Fléau, debout à ses côtés, lui murmure quelque chose. D'un geste de la main, il vous invite à vous avancer, et vous voyez davantage ses traits gracieux, ses cheveux d'ébène lui arrivant sur la nuque selon une mode sûrement ancienne. Tout dans sa tenue respire la décontraction et l'amabilité. Il semble même géné par le trône immense sur lequel il est assis, trône d'ébène au dossier très haut, décoré d'entrelacs de roses et de ténèbres.

Les prisons

La porte de droite, surveillée dès l'entrée par un garde en faction, s'ouvre sur un escalier en colimaçon raide et pas du tout éclairé. Cet escalier débouche sur une lourde porte de bois et la salle des gardes. Il faut traverser celle-ci pour aller dans les couloirs où d'autres portes dermées mènent à des cellules. Dans ces cellules, pas de paille, pas de rat, rien que des chaînes solidement fixées au mur, et parfois un vampire dans ces chaînes.

Ces prisons mènent aussi, par un passage secret, aux oubliettes et à d'autres parties du château.



L'aile ouest

La porte de gauche mène à l'aile ouest, où sont accueillis les hôtes du Prince.

Citation :

Dès les premières heures de la nuit, vous vous retrouvez assez nombreux dans la pièce commune, réchauffée par un feu de cheminée inutile mais accueillant, par de riches tapisseries représentant des scènes de tournois, éclairées par des torches dégageant une fumée épaisse à laquelle vous êtes habitués. Il y a assez de chaises autour de la grande table cependant pour que vous puissiez tous vous asseoir, il y a même trois fauteuils près de la cheminée. Une bibliothèque propose quelques livres pour vous occuper.

On accède à cette pièce par une long couloir percés d'une douzaine de portes qui mènent à autant de chambres sobres mais confortables. Une porte mène à l'extérieur de l'Elyisum - porte surveillée par des gardes.

Le bureau du prince
La porte centrale mène aux bureaux des primogènes... et à celui du prince.

Citation :

Le Prince vous mène dans son bureau, grande pièce richement décorée et illuminée. Les sombres tapisseries qui couvrent la pierre des murs représentent des scènes qui vous sont obscures.

La première met en scène deux hommes dont un est à terre, le sang s'échappant de lui et s'enfonçant dans la terre brune. L'autre homme se cache le visage, ébloui par la présence d'un œil tout puissant et menaçant.



Sur l'autre tapisserie, l'homme est assis à côté d'une femme à la chevelure de ténèbres, sur les genoux de laquelle dort un serpent. L'homme a l'air en paix face à la femme qui affiche un sourire énigmatique.

Sur le deuxième pan de mur, celui qui est derrière le prince, la tapisserie représente deux scènes en diptyque. Dans la première, l'homme est sur un trône, aussi majestueux qu'un Salomon. A ses pieds se prosternent trois autres hommes, et une foule très nombreuse les observe. Sur la seconde, il désigne d'un doigt condamnatoire une grande ville aux jardins suspendus, aussi belle que Babylone, sur laquelle s'abattent la foudre et le déluge.

Enfin, la troisième tapisserie représente l'homme en pélerin, qui arrive dans une nouvelle ville, où treize hommes et femmes l'accueillent par de riches présents, dont l'homme se détourne avec dégoût. Il se dégage dans cette scène qui finit étrangement cette série quelque chose qui vous dérange, et vous renvoie à votre propre malédiction de solitude dans un monde à l'apparence trop lisse. Vous avez l'impression de ressentir ce qu'éprouve l'homme, ce sentiment d'incompréhension, de colère lasse - et cela vous trouble.

Note : aucune porte ne semble mener aux appartements privés du prince...

Note : suite à une recherche de Victoria confirmée par les miennes, le Capitole, tel qu'on le connait, n'existe pas encore. Cependant, L'Elysium vamirique est placé à l'ancien emplacement du capitole romain, détruit à votre époque*, ce qui explique le fait qu'elle n'est pas sous le siège du pouvoir humain (dont la description est à venir).


*C'est inventé mais j'ai le droit.